Comment savoir si j’ai besoin de thérapie ?

Vous sentez-vous souffrant, mal à l’aise ou déprimé plus que d’ordinaire ? Pensez-vous avoir besoin de thérapie pour mieux vous porter ? Si tel est le cas, il est important de vous rassurer que vous ayez vraiment besoin de l’aide d’un psychologue. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir quelques éléments à exploiter.

La souffrance après la pose d’un acte

Certaines personnes s’interrogent sur le fait qu’il faut ou non consulter un psychologue après avoir posé un acte qu’une tierce personne leur dit ne pas être bon. Il faut remarquer que ce critère n’est pas à considérer lorsqu’on se rend en consultation de psychothérapie. En effet, le but de la thérapie ne repose pas sur les échelles éthiques individuelles de chaque personne, mais plutôt dans la perspective qu’il y a ou pas une souffrance, un mal lié à une habitude. De la souffrance doit donc être retrouvée chez celui qui pose l’acte ou auprès de ceux de son entourage.

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Par ailleurs, une attitude perçue comme contraire à la morale par un individu peut être considérée comme normale par une autre personne. De fait, les problèmes et les dilemmes moraux, quoique pertinents, ne sont pas l’objectif principal de la psychothérapie.

Être certain qu’il s’agit d’un problème psychologique

Il est important de savoir que les psychologues ont des compétences pour apporter des solutions à des problèmes cognitifs et émotionnels. De fait, les douleurs en rapport au physique comme les céphalées ne sont pas dans leur rayon de compétence. Cependant, lorsqu’on se trouve face à une condition physique qui a des impacts psychologiques tels que le stress ou encore des idées obsessionnelles, il est possible de recourir ou non à la psychothérapie.

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Le problème est-il un frein à la vie normale

Savoir si le problème est un frein au fait d’avoir une vie normale est un élément clé pour déterminer s’il faut ou pas se rendre chez le psychologue. En effet, il est d’une grande importance puisqu’il permet de mieux cerner la gravité du mal qu’on ressent.

Donner des limites au problème

Pour commencer, il faut savoir où débute et où se termine le mal qui fait souffrir et fait se sentir mal. Pour cela, il faut se poser la question de savoir si le mal est essentiellement de sa propre personne ou pas. Lorsqu’il est lié au contexte et pas avec soi, une thérapie ne sera pas indispensable. À titre illustratif, lorsqu’un homosexuel se porte bien dans sa vie, il n’a pas besoin d’un soin thérapeutique, et ce, même lorsque quelques personnes le considèrent comme une personne malade. En effet, dans ce contexte, le problème est limité à l’homophobie, ce qui ne risque pas d’induire une usure psychologique considérable.

Toutefois, lorsqu’il est question savoir si le mal est en soi ou chez les autres, la réponse sera difficile à trouver. En effet, la psychologie se rapporte à la manière dont les gens sont avec leur environnement, ce qui les affecte. Quelle que soit la situation, il faut garder en mémoire qu’il est difficile de vivre avec une grande souffrance, même lorsque la responsabilité revient aux autres. C’est le cas du malaise et de la souffrance qu’on ressent lorsqu’on est victime de harcèlement.

Demander conseil

Demander conseil est un excellent moyen pour savoir si oui ou non on a besoin de thérapie. Pourtant, cette solution est peu employée. En effet, demander l’avis de ses proches (amis, famille, etc.) est utile pour avoir une autre perspective en dépit du fait qu’elle peut être paradoxale. Les proches sont en mesure de fournir des informations sur ce qui nous arrive en plus de l’expérience qu’on vit déjà. Impliqué déjà soi-même émotionnellement, on peut manquer d’objectivité.

Se considérer lorsque le mal est fréquent

Lorsque le problème perdure des heures ou des jours et qu’on pense qu’il disparaitra, il arrive souvent qu’on n’ait pas besoin de se rendre chez le psychothérapeute pour une thérapie. Toutefois, il existe des exceptions et elles portent sur les situations traumatisantes comme la perte d’une personne très proche ou encore une souffrance d’un accident. On peut donc avoir besoin d’une thérapie puisqu’il est possible de développer des séquelles.

La stigmatisation autour de la thérapie et comment la surmonter

Malgré les nombreux avantages que peut offrir une thérapie, certains ne se sentent pas à l’aise de franchir ce cap. Effectivement, il y a souvent une stigmatisation autour de la thérapie qui fait que certains peuvent avoir peur d’être jugés ou mal compris par leur entourage.

Il faut comprendre qu’aller chez un psychothérapeute n’est pas synonyme de faiblesse ni même de ‘folie’. Il s’agit simplement d’une démarche pour travailler sur soi et résoudre des problèmes émotionnels. Pour dépasser cette stigmatisation, il faut commencer par en parler avec son entourage proche ou ses amis afin de briser les tabous et changer les représentations associées à la thérapie.

Les réseaux sociaux peuvent aussi être utiles dans ce processus car ils permettent d’avoir accès à des groupements en ligne où chacun peut partager ses sentiments et expériences concernant la thérapie. Les forums notamment sont très appréciés pour cela.

Rappelons-le : aller voir un psychothérapeute est un choix personnel qui doit être respecté sans critique ni jugement. C’est une décision courageuse qui montre notre désir profond d’avancer sur le plan personnel et émotionnel.

Les différentes options de thérapie et comment choisir celle qui convient le mieux

Lorsqu’on décide de se lancer dans une thérapie, pensez à bien choisir la méthode qui convient le mieux à nos besoins. Il existe différentes options de thérapie et chacune d’entre elles a ses avantages et inconvénients.

La première option est la thérapie individuelle, lors de laquelle on travaille seul avec un psychothérapeute. Cette méthode permet une grande intimité, ce qui peut être bénéfique pour les personnes ayant des difficultés à s’ouvrir devant un groupe ou pour ceux ayant des problèmes personnels très spécifiques.

La deuxième option est la thérapie de couple. Comme son nom l’indique, cette thérapie se concentre sur les problèmes relationnels entre deux personnes. Elle vise à améliorer la communication au sein du couple et résoudre les conflits éventuels.

La troisième option est la thérapie familiale, où toute une famille participe aux séances afin d’améliorer leurs relations interpersonnelles. Cette option peut être utile lorsque plusieurs membres d’une même famille ont des difficultés relationnelles entre eux ou sont confrontés à des situations difficiles comme le divorce ou le décès d’un proche.

Il existe aussi des options plus récentes telles que l’art-thérapie, où les patients peuvent utiliser leur créativité (peinture, musique, écriture) comme moyen d’expression pendant leurs séances ; ainsi que l’hypnothérapie, qui utilise l’hypnose pour aider les patients à se détendre et atteindre des états de conscience altérée.

Pensez à bien choisir une option qui convient le mieux à nos besoins. Si nous avons des difficultés dans nos relations personnelles, il peut être plus judicieux d’opter pour la thérapie de couple ou familiale plutôt que la thérapie individuelle. De même, si nous sommes créatifs ou sensibles à la suggestion hypnotique, l’art-thérapie ou l’hypnothérapie peuvent être une meilleure option. Le choix doit se faire en fonction de nos besoins personnels et émotionnels afin d’obtenir les résultats les plus efficaces.

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